À quelques heures des traditionnelles et belles fêtes de Noël, je voulais vous dire combien cette tradition fondatrice et éternelle doit être célébrée, non seulement paisiblement, mais également avec fierté. Nous ne devons en rien céder ou baisser les yeux, face aux quelques piteuses attaques de certains de nos gouvernants, telle la Commission européenne qui osait écrire, dans un document officiel de 33 pages le 26 octobre dernier, que le terme « vacances de Noël » n’est pas assez « inclusif », préférant parler de « vacances de décembre », ou encore que les prénoms chrétiens, comme Marie, sont à éviter car ils pourraient s’avérer « discriminatoires »…
Laissons les bien-pensants au vide de leur pensée et assumons fièrement notre héritage chrétien tiré des âges et des siècles.
Pensons à l’essentiel. « Un enfant nous est né », « Minuit, chrétiens, c’est l’heure solennelle ».
Noël est notre repère commun, le point d’origine de notre ère. La fête universelle qui, chaque année, vient contredire les fossoyeurs de notre civilisation singulière, ceux qui tentent sournoisement de détruire nos repères fondateurs et nos racines les plus structurantes.
Noël unifie les familles et relie les cœurs. Elle est une promesse de paix et de confiance retrouvée, la « Bonne Nouvelle » d’une renaissance possible. Même ceux qui ne croient pas ou plus, peuvent percevoir dans cet événement chrétien un temps suspendu où chacun retrouve son intériorité, le silence divin de son âme, et une joie intime inexplicable. Comme une porte étroite ouverte, menant à l’éternité.
Tel l’empereur Napoléon, qui lui-même osait mesurer que « l'homme n'est jamais si grand qu'à genoux devant Dieu » …
Alors que s’achève le bicentenaire des commémorations de la mort de l’Empereur, je me permets de vous adresser à nouveau le message qui a suscité tant de beaux commentaires de votre part ces dernières semaines quand je vous livrais mon sentiment profond à l’occasion de ma relecture du « Testament religieux » de Napoléon.
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Je relisais, ce matin d’automne, alors que s’achève bientôt le bicentenaire de la mort de Napoléon Bonaparte, l’un de ses derniers textes, son époustouflant « Testament religieux ».
Comment ne pas être ému aux larmes en redécouvrant les mots humbles et profonds de l’Empereur ? Comment ne pas être émerveillé en écoutant, aussi, la magnifique homélie qu’en fit Mgr de Romanet, l’aumônier en chef des armées françaises ?
J’ai toujours essayé de porter haut mon patriotisme, quand je fus maire d’abord et, aujourd’hui, en tant que député de la nation. Je suis, depuis toujours, un citoyen engagé et passionné. Tout cela passera.
Ce qui ne passera jamais, c’est l’amour que je porte et que nous devons à notre patrie, à notre peuple et à notre histoire. Oui, je suis Français. Je suis Français catholique. Je suis un amoureux de la France. Héritiers d’une si grande histoire, notre vocation est, à l’évidence, de poursuivre l’œuvre de nos pères pour transmettre à nos enfants une patrie fière et puissante.
L'Empereur écrit :
« la religion catholique possède des avantages qui me la feront toujours préférer à toute autre : elle est une, elle n’a jamais varié et elle ne peut changer ; les peuples passent, les trônes croulent et l’Eglise demeure ».
« Je suis catholique et je maintiendrai le catholicisme en France, parce que c'est la vraie religion, parce que c'est la religion de l'Église, parce que c'est la religion de la France, parce que c'est celle de mon père, parce que c'est la mienne enfin ; et, loin de rien faire pour l'abattre ailleurs, je ferai tout pour la raffermir ici ».
« Quelle abîme entre ma profonde misère et le règne éternel du fils de Dieu. Avant même que je sois mort, mon œuvre est détruite ; tandis que le Christ, mort depuis dix-huit siècles, est aussi vivant qu’au moment de son ministère. Loin d’avoir rien à redouter de la mort, il a compté sur la sienne. (…) En quelque endroit du monde que vous alliez, vous trouverez Jésus, prêché, aimé, adoré. Sur quoi avons-nous fait reposer notre pouvoir ? Sur la force. Tandis que Jésus-Christ a fondé son empire sur l’amour. (…) Plus j’y pense, plus je suis absolument persuadé de la divinité de Jésus-Christ ».
Chers amis du Loir-et-Cher, chers compatriotes de France de métropole, des provinces et des outre-mers, sachez que je serai toujours avec vous pour défendre fièrement nos racines les plus fondamentales.
Je souhaite affectueusement à chacun de vous un paisible et très joyeux Noël !
Avec toute la fidélité à nos valeurs,
Guillaume Peltier
Député de Loir-et-Cher
Conseiller départemental de Chambord
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